La sophrologie par France Roussel

La sophrologie : c’est quoi ?

Retour aux fondamentaux

 

La sophrologie est très souvent à la frontière entre thérapie et pédagogie, elle reste pour autant un apprentissage.

 

Quand nous sommes frappé.e.s par une maladie, un épuisement, l’évidence est de se soigner avec une intention de guérir ou intention d’aller mieux.

La sophrologie souvent mal connue reste confuse pour beaucoup de personnes dans son approche, peut-être parce que, à la base, elle s’est inspirée de différentes méthodes bonnes pour l’être humain. De la même façon que certains musiciens s’inspirent de courants musicaux, la sophrologie a été conçue par Alfonso Caycedo dans ce même état d’esprit.

C’est ce qui fait la singularité de cette discipline. Voici ses inspirations.

  • Certains y voit de la relaxation… C’est vrai, la relaxation est la porte d’entrée.
  • D’autres, de la méditation ou encore de l’hypnose, les deux sont différentes, et pourtant là aussi c’est vrai.
  • D’autres encore de la gymnastique…Là c’est faux. La relaxation dynamique (à la différence de la statique) est inspirée du yoga et à pour effet de détendre son corps, en pleine conscience de ses sensations, de ses mouvements. Se sentir vivant autrement que douloureux ou tendu.e. en retrouvant son schéma corporel du moment.

Notre corps parfois, fragilisé a pu être la dernière roue du carrosse, relégué au second plan ; le retrouver, le soulager, le chouchouter, c’est aussi mieux le reconnaître dans ses réactions, l’aider quand il en a besoin.

  • La sophrologie c’est comme la méthode Coué…. Pas faux et pas tout à fait vrai…

La méthode d’Emile Coué a mis l’accent au début du 20e siècle sur l’importance du positif, Alphonso Caycedo reprend l’idée à travers son approche. Il indique que : «  toute action positive dirigée vers la conscience (par exemple, sous forme d’images, de sensations, de mots) suscite une dynamique positive de l’ensemble de l’être humain.

Il ne s’agit pas de nier le « négatif » la difficulté, mais de renforcer ses bases ( capacités, ressources personnelles). Cela est bien plus intéressant, aide à ne pas glisser vers la dépression ou le mal être. C’est ici reprendre la main sur les petites ou grandes choses qui supportent le quotidien.

On sait que 80% de nos pensées en l’occurrence négatives, sont les mêmes qu’hier et fabriquent des automatismes. Pour notre sécurité, notre cerveau repère d’abord ce qui pourrait être du danger « notre cerveau est comme une bande velcro pour la négativité et du téflon pour la positivité »

Il est important donc de repérer quel genre de pensée nous avons, (toutes ne sont pas vraies), de cultiver les positives, celles qui sont aidantes et structurantes.

Jamais une difficulté n’est niée, le positif en sophrologie n’est pas le pays des bisounours.

Le positif en dehors de Coué se rapproche d’une façon plus moderne, de la méthode Schultz.

  • Il reste les douces contractions détentes de Jacobson, calées sur la respiration, pour ses effets physiologiques bénéfiques.
  • Enfin les courants philosophiques, comme la phénoménologie, favorisant une posture de découverte et de non jugement ; le Zazen, ou encore la pensée de Platon.

La méthode est riche d’inspirations, et en même temps cadrée pour s’adapter au groupe et à l’intention de la séance.  La sophrologie est une approche centrée sur la personne et non sur la maladie ou le symptôme. Elle ne remplace pas un suivi médical.

 

Voici la version courte d’une définition donnée par Norbert Cassini ( directeur de l’Ecole Française de Sophrologie )

« La sophrologie se définit comme une discipline appartenant aux sciences humaines, spécialisée dans l’étude et le développement de la conscience. Elle se caractérise par le fait d’être avant tout une pratique à point de départ phénoménologique.

Elle développe la connaissance de soi et permet de mobiliser les ressources qui existent dans tout être humain, dans une intention d’autonomisation et d’épanouissement.

Elle s’est tout d’abord développée dans le milieu de la santé pour s’étendre ensuite dans le domaine du sport, du développement personnel, de l’entreprise ainsi que dans les secteurs sociaux et éducatifs. »

 

Je m’excuse en amont, pour les personnes chauves, car j’aime ce clin d’œil, ce proverbe chinois.

« L’expérience des autres est un peigne pour les chauves »

Vous l’avez compris, nous vous invitons et vous encourageons à venir vivre votre expérience de pratiques sophrologiques.

Vous avez des questions

( Mettre le contact SICOF )

Avec

France Roussel Sophrologue pour l’association SICOF.

France Roussel a choisi de nous rejoindre et mettre en évidence la 1ere petite phrase qui lui tient à cœur dans sa pratique :

Tout est déjà là !

Après 20 ans dans un première carrière dans le tourisme, c’est dans le voyage intérieur qu’elle exerce à présent depuis 10 ans en accompagnant en libéral les adultes soucieux de leur mieux-être.

Elle intervient en entreprise et auprès de mutuelles pour le réseau national des Centres de Gestion du Stress, proche des attentes de ceux qui cherchent à améliorer la qualité de vie en entreprise.

Formée à plusieurs spécialités en sophrologie comme la gestion du stress, la douleur chronique, à la prévention de l’épuisement professionnel, référente du Pôle sophrologie & acouphènes, c’est auprès d’un public principalement adulte, qu’elle exerce aujourd’hui.

Les pratiques complémentaires comme la cohérence cardiaque, la PNL, l’analyse transactionnelle, le coaching, viennent renforcer sa posture, dans l’accompagnement des groupes et des individuels.

Rien ne compte plus que votre expérience.

La 2e petite phrase qui lui tient à cœur et vise à vous encourager :

« Aucun livre de cuisine n’a jamais nourrit celui qui ne se met pas à la tâche pour cuisiner »

Transmettre les pratiques et inviter à une meilleure connaissance de soi, c’est une vraie aventure qui nourrit joyeusement son quotidien.